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GAMOU DE TIVAOUANE

17 mars 2009

Khalifa Ababacar Sy


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12 mars 2009

SERIGNE MANSOUR SY CEREMONIE OFFICIELLE



« Chacun de nous doit être une sentinelle pour la paix »


Le mot paix est revenu comme un leitmotiv avant-hier lundi lors de la cérémonie d’ouverture de la 107ème Gamou de Tivaouane. C’est autour du thème « vers la paix universelle » que le Khalif général a axé son message lancé en direction des nombreux fidèles venus célébrer l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Psl). C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane Sy à la tête d’une délégation gouvernementale mais aussi des représentants du corps diplomatique.
arton17041_11fae(Tivaouane) –Sergine Mouhamadoul Mansour Sy, khalife général des Tidianes a profité de la cérémonie officielle du Gamou organisée, avant-hier lundi pour lancer son message à l’endroit des milliers de pèlerins venus commémorer la 107ème édition du Gamou de Tivaouane. C’est autour du thème « Vers la paix universelle » que le guide religieux a axé sa déclaration. Cette déclaration faite en arabe et en wolof que le Serigne Abou Aziz Sy Al Amine s’est chargé à lire, invite les musulmans et non musulmans à cheminer vers la paix. Une paix qui, selon le porte-parole de la famille Sy de Tivaouane, est la meilleure garantie pour la sérénité, la sécurité et la stabilité dans les Etats.

« Il faut dépasser les conflits politiques, de religions, ethniques car ils ne peuvent être que préjudiciables. Nous voulons qu’il ait cette paix en Palestine, en Somalie, au Darfour, en Guinée-Bissau ou en Afghanistan. Il faudrait que l’on réfléchisse sur la faim plutôt qu’une course effrénée à l’armement. Chacun de nous doit être une sentinelle pour la paix que soit l’Agent de police, le Journaliste avec sa plume ; le Joueur dans son club, le Paysan. Cette paix doit être la devise de chacun », recommande-t-il en présence du ministre Cheikh Tidiane Sy, à la tête d’une délégation mais aussi de représentants des corps diplomatique.

Toute chose qui souligne Abdoul Aziz Junior est « en conformité avec l’enseignement du prophète Mouhamed dont l’essence de la mission tournait autour de cette paix. Elle va également en droite ligne avec l’école de Tivaouane fondée par El Hadji Malick Sy ».

Dans la même veine, Abdoul Aziz Sy Junior dans un autre discours et prononcé également en arabe et en wolof, a lancé un appel en direction des gouvernants en les exhortant à mettre en avant le dialogue et la concertation dans leurs rapports avec les administrés. Mais aussi de veiller, dans le vote des lois à l’Assemblée nationale, à préserver la dignité et la sécurité des citoyens. En prenant la parole le ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane Sy a salué le discours du khalif des Tidiane. « Ce discours démontre que vous êtes préoccupé par le devenir de vos concitoyens. Me Wade peut être tranquille d’avoir un homme comme vous dans le pays », soutient-il avant de revenir sur la contribution de El Hadji Malick Sy dans la connaissance du Prophète Mohamed.

« Le livre biographie Xilazou Zahab (l’or décanté) de El hadji Malick Sy est un ouvrage de prestige. Ce n’est pas un livre mais une bibliothèque qui nous a servi de connaître le Prophète », a commenté Cheikh Tidiane Sy.

Toute chose que les représentants du Roi du Maroc Mohamed VI et du Président Abdel Aziz Boutéflika d’Algérie ont largement relevé sur le rôle joué par El Hadji Malick Sy dans la perpétuation de la tradition prophétique mais aussi de la voie tracée par le fondateur de la voie Tidjane, Aboul Abass Ahmed At –Tijani au 18ème siècle.

(Envoyé spécial)

9 mars 2009

LE GAMOU CÉLÉBRÉ CE SOIR : FERVEUR DANS LES FOYERS RELIGIEUX

Source : le soleil

 

1043989386_small(Envoyé spécial) - C’est aujourd’hui le grand jour dans la cité de Maodo Malick Sy, Tivaouane, qui a vibré pendant plus d’une quinzaine de jours au rythme de chants et louanges à Dieu et à son envoyé céleste, le prophète Mouhamad (Psl) dont la communauté tidiane célèbre la naissance ce lundi 9 mars 2009 sur toute l’étendue du territoire national. La fin du « Bourde », dont les dix chapitres ont été lus pendant ces dix derniers jours, en a été l’élément précurseur. Et la clôture de ce « Bourde » (œuvre de Mouhamad Bouchri), par le Khalife général des Tidianes Serigne Mouhamadou Mansour Sy « Borom Daraa-yi ».

 

Pendant ces dix derniers jours, la « zawiya » Seydi Ababacar Sy et celle de l’initiateur du Maouloud (depuis 1902), Elhadji Malick Sy Maodo, ont été prises d’assaut par les fidèles de la communauté tidianes, pour se retremper dans la vie et l’œuvre de l’envoyé céleste (Psl), chanté par Mouhamad Bouchri. Chaque jour, un chapitre de son livre est récité et c’est samedi que la cérémonie de clôture a eu lieu en présence d’un monde fou et bigarré, mais armé d’une grande foi. A l’intérieur comme à l’extérieur des deux mosquées, il n’y avait plus aucun espace de libre. Car, certains pèlerins ont attendu ce jour béni pour débarquer dans la ville sainte de Maodo Malick Sy.

 

Les services de sécurité avaient du mal à contenir cette marée humaine qui n’avait d’yeux que le guide de la « Tarikha », Serigne Mouhamadou Mansour Sy « Borom Daraa-yi », gardien du temple du savoir de Maodo Malick Sy, de Seydi Ababacar Sy mais également du parrain Serigne Abdoul Aziz Sy « Dabbakh ». Mais aussi, bien au loin, à l’intérieur de Tivaouane, les sonos vibraient, distillant les chants des talentueux artistes de la parole sur la vie et l’œuvre de Maodo Malick et de « Dabbakh ».

 

577416225A la « zawiya » Seydi Ababacar Sy, le Khalife général des Tidianes, qui avait à ses côtés son frère et porte-parole Serigne Abdoul Aziz Sy Al Ibn, a dirigé la séance de clôture du « Bourde ». Après la dernière prière de la nuit, Serigne Mansour Sy a dirigé le chant du dixième chapitre du livre de Mouhamad Bouchri qui marque la fin du « Bourde ». Il a ensuite béni les pèlerins avant de laisser à Makhtar Kébé le soin de transmettre son message à la population. Un message dans lequel l’on retiendra que Serigne Mouhamadou Mansour Sy « Borom Daraa-yi » met en garde contre la médisance, l’hypocrisie, la méchanceté « et bien d’autres actes non conformes à la religion ou aux recommandations divines ».

 

Le Khalife général des Tidianes a invité les uns et les autres à la culture de l’amour, du pardon, de la solidarité, de la bonté. A la « zawiya » Elhadji Malick Sy Maodo, c’est Serigne Mbaye Sy Mansour et Maodo Malick Sy « Dabbakh » qui y ont dirigé la séance de la clôture du « Bourde », devant une grande assistance. Ainsi donc, la célébration de la 107ème édition du Maouloud de Tivaouane est partie pour connaître un franc succès. Plusieurs personnalités politiques, religieuses et locales ont défilé chez le Khalife général des Tidianes pour faire leur « ziarra » (voir article de Babacar Dramé). Aux Champs de courses de la localité, le Dahira Moustarchidines Wal Moustarchidaty, fidèle à sa manière, sera de la partie et c’est son guide moral, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Ibn Seydi Khalifa Ababacar Sy, qui animera une importante conférence.

 

Babacar DIENG

9 mars 2009

La cité de Maodo déjà assaillie par les pèlerins

Source : le soleil
326362760_08d27dcb8b_1La ville sainte de Maodo Malick Sy devient de plus en plus trop exiguë pour contenir les milliers de fidèles venus du Sénégal et de l’extérieur, commémorer, aux côtés du Khalife général des Tidianes, Serigne Mouhamadou Mansour "Borom Daraa-yi", la naissance du prophète Mouhamad (Psl). En effet, depuis samedi, il est difficile de se mouvoir dans cette ville "prise d’assaut" par de fervents talibés venus se recueillir aux mausolées des illustres guide de la tarikha tidianya, aujourd’hui disparus, mais aussi, se ressourcer dans la divine source du savoir de Maodo Malick Sy.

Aussitôt après le départ, vendredi en fin de soirée, du chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, la ville sainte de Tivaouane a repris son rythme religieux. Ceux qui habitent la cité ont repris position devant les différentes mosquées, qui, pour s’acquitter de ses obligations (prières), qui pour se prosterner devant le mausolée de son guide. Par contre, comme cernée de toutes parts, la cité devenait de plus en plus petite, car les pèlerins débarquaient par véhicules, charrettes ou à pieds (pour ceux qui habitent les villages environnants).

Au jour de la clôture du « Bourde » (samedi), c’était le tohu-bohu au niveau du marché surtout où les derniers commerçants finissaient de se créer une place, tandis que des camions de vivres et d’autres marchandises déversaient leurs contenus, bloquant ainsi la presque totalité des issues menant aux différents domiciles des guides religieux, aux mosquées ou aux mausolées.

Tivaouane connaît aussi un embouteillage qui ferait sourire les automobilistes de Dakar. Toutes les issues sont actuellement bloquées, par les calèches surtout qui profitent du Gamou pour faire de bonnes affaires. En effet, les conducteurs de ces véhicules hippomobiles ont augmenté les tarifs, sans crier gare. Car, on déboursait, en temps normal 100 frs du marché central aux Hlm, sur la route de Mboro.

326361179_662532479dEn ces temps de Maouloud, ils réclament 250, 300 voire même 400 à 500 francs. Devant le portail du Cdeps où est logée l’équipe de reportage de votre quotidien préféré, votre fidèle serviteur a été témoin d’une de ces scènes. Une dame, son panier de produits à la main, hèle un conducteur de calèche pour lui dire de l’amener aux Hlm. « 500 frs », lui répond le conducteur sans un regard bienveillant. Et la dame de s’écrier : « Le Gamou est un moment de pardon, de repentir, de louange à Dieu » et tout ce qu’elle sait.

Son vis-à-vis n’en a eu cure : « Hé, j’ai pas le temps, 400 ou laissez-moi partir » et à force de se parler, ils finirent par s’entendre sur la somme de 350 frs. S’agissant de la conduite, on en voit du tout. Des jeunes de moins de 18 ans tenant les brides d’un cheval bien nourri mais qui peut faire des ravages si l’animal s’emballait dans cette foule compacte, ou des vieillards qui n’ont plus la force de contrôler un quelconque mouvement de la bête. Et pourtant, les gens sont habitués à eux sauf les automobilistes qu’ils empêchent de circuler convenablement, pour ne pas respecter les règles édictées par le Code de la route. Parce que ces calèches font leur propre justice à Tivaouane et passent où elles veulent, tournent au gré des appels des clients sans avertir leurs suivants.

Il s’appelle Mor Ndiaye et dit venir de Taïba-Ndiaye avec sa charrette. « Depuis cinq ans, je suis ici dans la cité de Maodo dans l’espoir de gagner un peu d’argent avec ma charrette. Je transporte des marchandises, des bagages et autres produits. J’applique les mêmes tarifs que mes collègues qui habitent Tivaouane, sans me soucier du reste et ainsi le tour est joué. Après le Gamou, je retourne m’occuper à autre chose ». Ils son nombreux qui, comme Mor, pratiquent ce transport, même s’ils ignorent ce que leur demande le Code de la route. « Franchement, je n’ai même jamais vu le livre dont vous me parlez (celui du Code) », car pour lui, les éléments de la sécurité présents pendant la manifestation religieuse « ont autre chose à faire que de s’occuper de nous. Sauf s’il y a accidents bien sûr et de ce côté, rassurez-vous, je prie toujours Dieu pour ne pas en commettre ». (Sacré Mor ! Comme si un accident se programmait !). Toujours est-il que les pèlerins, bien que louant parfois les services de ces moyens de locomotion, rouspètent fréquemment. Mais, la foi aidant, ils oublient toute leur fatigue quand ils arrivent à destination ou chez leur marabout.

9 mars 2009

MAOULOUD 2009 : Sens et portée d’une célébration

Source : Le Soleil

saliou89_vip_blog_com_544825ElmalicksyLa communauté musulmane célèbre dans la nuit du lundi au mardi la naissance du Prophète Mouhamed ( Psl). Une célébration qui revêt un cachet particulier puisqu’il c’est ce jour que le Prophète (Psl) est venu au monde. A Tivaouane et partout ailleurs, les fidèles vont, par différents actes de dévotion , s’approprier la quintessence du message prophétique et les enseignements du Prophète (Psl) qui sera traité sous les tentes des cités religieuses.


S’il y a un Maouloud « à la Dahoméenne » comme n’a cessé de le dire le Khalif général des Tidjane Serigne Mansour Sy, ce sera bien celui de cette année 2009. Le guide religieux de Tivaouane soulignait cette particularité et la coïncidence du Maouloud Al naby (célébration naissance de l’envoyé de Dieu) en ce lundi 12 du mois lunaire de Rabi Al Awwal, correspondant à cette nuit du lundi 9 à mardi 10 mars. Une occasion qui sera mis au profit pour revisiter la vie et l’œuvre de Seydina Mouhamed (Paix et salut sur lui) référence absolue à tout musulman. Cet évènement renvoie au souvenir d’une naissance qui a inauguré une nouvelle ère dans l’évolution de l’humanité. Porteur du message universel, Seydina Mouhamed est venu au monde en l’an 600 (570) après la montée du prophète Issa (Jesus).

Comme Allah n’avait envoyé aucun messager sur terre durant ces six premiers siècles de notre ère, les gens étaient plongés dans l’obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes ; sculptaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient également les arbres, la mer, le soleil, la lune et d’autres éléments de la nature. Ils consommaient des boissons alcoolisées et s’adonnaient aux jeux de hasard, enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. En somme un monde d’égarement et de grande perdition. On avait cessé d’adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu’un Messager vienne de la part d’Allah pour guider à nouveau l’humanité vers le chemin de la Vérité. C’est à la Mecque l’année de « l’éléphant », que l’envoyé de Dieu (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix) vient au monde.

Lors de la naissance de Mohammad, plusieurs événements eurent lieu à travers le monde ainsi le palais de l’empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s’éteignit. Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammad. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu’après sa mort, Mohammad serait confié à l’un d’eux : Abou Talib.

Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que Mohammad n’avait que 8 ans. Abou Tâlib était l’oncle de Mohammad. Il avait une famille nombreuse mais malgré cela il n’hésita pas à recueillir Mohammad Pour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu’en Syrie (le Châm) pour faire du commerce. Lorsque Mohammad fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Tâlib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammad voulut l’accompagner mais Abou Tâlib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l’emmener avec lui.

Ce fut son premier voyage vers la Syrie. Ce fut à l’occasion de ce voyage qu’il rencontra un moine nommé « Bahira » qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l’évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Tâlib de ramener Mohammad rapidement vers Makkah ( la Mecque ) et de bien veiller sur lui. « Al Amine » où le digne de confiance.

326362760_08d27dcb8bMouhammad avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de la Mecque ne s’y trompaient l’appelait « Al-Amine » (celui qui est digne de confiance). Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s’appelait Khadija (qu’Allah l’agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l’Arabie, par l’intermédiaire d’autres personnes. Quand elle apprit que Mohammad était l’homme le plus honnête de la Mecque , elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie , en échange d’un salaire. Le Mohammad accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara (Une servante de Khadija, qui les accompagnait) constata aussi lors de ce voyage d’autres signes étranges concernant Mohammad. Elle en fit alors part à Khadija (qu’Allah l’agrée) à son retour. Khadija (que Dieu l’agrée) était une femme riche et éduquée.

La demande ayant été acceptée, Mohammad, était alors âgé de 25 ans lorsqu’il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans. Elle a vécu plus d’un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad n’épousa pas d’autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s’appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s’appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Rukhaya et Fâtima. Avant la première révélation, il avait l’habitude de se rendre dans une grotte au mont « Hirâ » pour méditer.

Ce fut là ; pendant une nuit du mois de Ramadan, à l’âge de 40 ans, que soudainement, Mohammad perçut une présence, dans le silence de la nuit.Une voix se fit entendre : « Lis ! » Mohammad était bouleversé. « Je ne sais pas lire » lorsque la voix répéta l’ordre c’est comme si la terre s’était mise à trembler : « Lis ! » 
 « Que dois-je lire ? » Puis soudain, il se sentit comme libéré. " Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l’Homme d’un caillot de sang. Lis car ton Seigneur est le Très Généreux.

Qui a instruit l’Homme au moyen du Calame, de la plume. Il lui a enseigné ce qu’il ne savait pas. " (Sourate 96 L ’adhérence - Verset 1 à 5). Ce furent les 5 premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel, l’esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. Mohammad était envoyé à l’Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns (génie) vers le chemin de Dieu. L’aimé d’Allah comme il fut surnommé, reprochera aux Mecquois leurs idoles (statuette) et les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie. Comme réponse il fit face à l’oppression.

Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, il propose de lui offrir royauté, argent et pouvoir mais Mohammad (paix et bénédictions) refusa et dit :« Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite et la Lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon Message »Ce message de quelques mots mais qui pesait plus lourd que les cieux et la terre était : « O vous les gens ! Dites il n’y a nulle divinité digne d’adoration sauf Allah et vous réussirez ! Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l’objet de persécutions dès les premiers temps de l’Islam.

Après cette période de persécution, une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l’hospitalité à Mohammad et à sa communauté. Mohammad accepta après treize années d’appel à l’Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les« convertis » à l’Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s’épanouir et où Mohammad devint le chef de ce nouvel Etat. C’est ce que l’on a appelé l’Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique. Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l’Islam, et se sont « convertis ».

Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l’hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre. « Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués. Parce qu’ils ont été injustement opprimés. Dieu est Puissant pour les Secourir. » (Sourate Le Pèlerinage 22 - Verset 39).La première guerre fut appelée la bataille de Badr ; les Musulmans, (trois fois moins nombreux que les Mecquois qui étaient au nombre de mille), sont sortis vainqueurs miraculeusement, avec l’aide de Dieu. Bataille après bataille, les musulmans prouvèrent qu’ils pouvaient résister à toutes les attaques grâce Dieu et Médine ne fut plus jamais attaquée.

Ce fut au cours de la sixième année de l’Hégire qu’une trêve fut décrétée entre Mohammad et les mecquois, c’est ce qu’on appela « le pacte d’Al-Hudaybiyya ». C’est en 629 ; huitième année de l’Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le prophète Mohammad décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s’emparer de la ville. Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient. Il pardonna aux plus grands ennemis de l’islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l’Islam sans contrainte. Le prophète s’installa à Médine qui devint la capitale du nouveau monde musulman.

Dieu le Très Haut, rappela son prophète à l’âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le “véridique“ dit ceci : « A quiconque adorait Mohamed, j’annonce la mort de Mohamed. 
Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais » L’esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu’il fut révélé : « Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions a Muhammad et a la famille de Muhammad . Tu es certes Digne de louange et de glorification

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9 mars 2009

Mouhammad, le Sceau des prophètes à la gloire de qui se tient le Maouloud

Source (APS)

                                                                   islam_20060103_182200C’est pour sa gloire que les musulmans s’apprêtent à célébrer au Sénégal, principalement à Tivaouane, et partout ailleurs dans le pays, le Maouloud ou Gamou. Manifestation exceptionnelle au vrai sens du terme, il s’agira au cours de la nuit de lundi à mardi de célébrer la grandeur et la magnificence de Mouhammad (Paix, Bénédictions et Salut sur lui, PBSL), un Modèle à l’image de qui l’univers, la nature, le genre humain ont été créés. C’est une gageure que de vouloir retracer la vie et l’œuvre d’un tel homme dont nous allons nous efforcer ici de rappeler quelques grandes étapes de sa vie, tout en ayant la claire conscience de n’effleurer que la brillance d’un joyau unique, à l’éclat éternel.


Naissance : Né vers 571, Mouhammad vit le jour un lundi soit le 12-ème jour du mois de Rabu Ul Awwal qui correspond à l’année de l’Eléphant. Fils de Amina Zahriyah et de Abdullah, il a du côté de son père qui mourut avant sa naissance, une généalogie qui, en passant notamment par Abdul Mutalib, Hachim, Andou Munaf et Kusaye, remonte jusqu’au prophète Ismaël, lui-même fils du prophète Abraham. Promis à un destin prodigieux pour les 63 années qu’il allait vivre sur terre, Muhammed naquit circoncis et sans cordon ombilical.

Symbolique du lundi : Tout est dans ce jour considéré béni. En effet, outre qu’il vit le jour un lundi, Mouhammad fut informé un jour de lundi par l’ange Gabriel qu’il était l’envoyé de Dieu, de même c’est ce même jour qu’Allah lui donna l’ordre de quitter la Mecque pour Médine. Il arriva dans cette ville un lundi et c’est un lundi qu’il posa la pierre noire de la Kaa’ba dans l’endroit où il se trouve toujours à la Mecque. Enfin, c’est un lundi que le Sceau des prophètes quitta ce bas- monde.

Circonstances de sa naissance : Quand il vit le jour, des idoles se transfigurèrent et tombèrent sur le sol, une lumière jaillit et illumina les châteaux se trouvant en Syrie. Le trône du roi César trembla et les balcons s’écroulèrent, quand dans le même temps le feu s’éteignit et l’eau du lac Sawah diminua de volume.

Nourrices : La première nourrice du prophète fut sa propre mère Amina Zahriyah. Le relais fut ensuite pris par Thuwayabah, une esclave de son oncle Abu Lahab, puis par Halima Bint Abi Zuayb qui s’occupa de Mouhammad quatre ans durant avant de le céder à l’Erythréenne Oumme Ayman Barakh.

Education : Vu qu’il était orphelin de père, Mouhammad fut pris en charge par son grand-père Abdul Moutalib. L’influence de ce dernier augmenta sensiblement, car à l’âge de six ans, il perdit sa mère de retour d’un voyage à Médine où il s’était rendu avec elle pour des visites à ses oncles maternels de la tribu Najjar. Peu après l’enterrement de sa mère à la Mecque, Mouhammad vit son bien aimé grand-père mourir à l’âge de 80 ans. Le jeune orphelin est alors pris sous l’aile protectrice de son oncle Abu Taleb qui lui témoigna amour et affection. Par ce seul fait, racontent les hagiographes, Dieu le combla de faveurs de telle sorte qu’il ne connut plus la pauvreté. D’ailleurs, c’est à Abu Taleb qu’un moine juif annonça que son neveu, alors âgé de 12 ans, aurait une destinée exceptionnelle.

Jeunesse : Souvent en prières, il fit preuve dès son jeune âge d’un amour infini pour Allah. De même, il haïssait les idoles et évitait les choses défendues. Berger, puis commerçant, il ne flattait pas son ego, ne trompait personne, ne décevait personne et se détournait des disputes et des querelles.

Description : Ni très grand ni très court, il avait une peau qui n’était pas très blanche ni rouge. Mouhammad avait un beau corps bien bâti avec de larges épaules, sur lesquelles descendaient ses cheveux. Sa barbe était épaisse et touffue. La tête et le dos ronds, il affichait une figure irradiante comme la pleine lune, des joues pleines, une jolie bouche, des yeux noirs et larges, de longs cils. On voyait des poils sur son corps et autour de la poitrine. Doté de longs bras, il avait des paumes larges et un peu de chair sur les talons. Côté habillement, le prophète aimait les vêtements blancs. Il se coiffait régulièrement, portait une bague et était doté d’une grande force physique.

Signes attestant qu’il est l’envoyé de Dieu : La fente sur sa poitrine. Pour ce faire, des anges ont retiré la partie de son coeur appartenant à Satan puis ont remis en place le reste après l’avoir lavé avec l’eau bénite de ‘’Sam Sam’’. Ce fut fait quand il était enfant chez sa nourrice Halimah, puis deux fois à l’âge de dix ans. Comme signe attestant qu’il est prophète, il y avait une estampille sur son dos entre ses épaules. Boule de chair élevée ayant la dimension d’un œuf de pigeon, elle était lumineuse et dégageait un doux parfum. Autre preuve : ses rêves étaient vrais, il voyait des lumières que les autres ne percevaient pas, pendant que les arbres et les pierres le saluaient à son passage. De même, les nuages le couvraient parfois de leur ombre lorsqu’il marchait en plein soleil. .

Ses enfants : Il a eu plusieurs garçons et filles dont le premier, Qasim, mourut avant qu’il ne reçut le Coran. Il a eu également Abdullah, appelé Tayyib ou Tahir, et Ibrahim, décédé 70 jours après sa naissance. Au nombre de quatre, ses filles s’appelaient Zaynab, Rukayah, Umm Kaltoume et Fatimah. Toutes nées de Khadijah, elles vécurent avec leur père quand il devint prophète et firent avec lui l’Hégire à Médine. Toutefois, seule Fatimah —qui devint épouse de Ali et mère des célèbres Hassan et Hussein— lui survécut pendant sept mois.

Ses épouses : Le prophète avait plusieurs épouses dont la première était Khadijah bint Khuwaqylid. Elle vécut 15 ans avec lui et eut le privilège d’assister aux trois premières années qui suivirent son statut de prophète. Il eut aussi pour épouses Sauda bint Zamah, Aiysha, Aiysha bint Abu Bakr ou Umm Abdullah, Hafsh bint Umar ibn Khattab, Umm Salmah Hind bint Umayyah, Umm Habiba bint Abu Sufyan et Zaynab bint Jahsh.

Armes et expéditions militaires : Ayant reçu de Dieu la mission de faire la Guerre sainte aux impies et ennemis de l’Islam, Muhammad qui avait comme armes sept épées, quatre lances, trois étendards et deux baïonnettes, dirigea lui-même 29 expéditions militaires dont les célèbres batailles de Badr, Ouhoude et Al-Marisiye. Sans compter les 56 fois qu’il envoya des détachements militaires pour les besoins de protection et d’expansion de l’islam.

Pèlerinages : Il effectua une seule fois, en l’an 10 de l’Hégire, le grand pèlerinage à la Mecque connu sous le nom de ‘’Hujjaj Ul Widaa’’ ou ‘’pèlerinage d’adieu’’. Par contre, il fit trois fois le petit pèlerinage ou ‘’Oumrah’’.

Ses noms : Le plus connu est Mouhammad ou Ahmad, c’est-à-dire celui qui efface. En effet, disait-il lui-même, ‘’Allah m’a fait effacer l’infidélité, je suis le rassembleur car les gens se ressemblent autour de moi, je suis le dernier des prophètes, je suis le généreux, celui qui pardonne, qui a de la compassion’’. Il se nomme également Bashir (celui qui donne des bonnes nouvelles aux croyants), Nazir (qui avertit les croyants du malheur et des punitions), Munir (lampe qui éclaire), Rahim (qui éprouve de la pitié envers les créatures), Muzammil, Muddakhtir ou Abd (serviteur) et Muzsakir (qui rappelle aux gens leurs devoirs envers Allah). Tous ces noms et tant d’autres renvoient aux attributs et aux qualités personnelles du prophète.

Ses compagnons : Outre ses célèbres Khalifes Abu Bakr, Omar ibn Al Khatab, Othman ibn Affan et Ali Abu Talib qui tous étaient de grands poètes, le prophète qui ne savait ni lire ni écrire avait des compagnons tout aussi versés dans la poésie et la défense de l’islam comme Kaab ibn Zuhayre, Zabarqane, Abbas ibn Abdul Muttalib, Adullah ibn Abas et Sayyid Mustapha Siddiqui.

Son décès : Il fut rappelé à Dieu le lundi 12 du mois de Rabi Ul Awwal à 63 ans, des suites d’une maladie qui dura 14 jours. Il fut enterré mardi soir, conformément à sa volonté dans la chambre de son épouse Ayesha où il s’était éteint. A côtés de lui, furent enterrés à leur mort Abu Bakr et Omar ibn Al Khattab.

8 mars 2009

Serigne Cheikh Tidiane Sy : le mystique et le citoyen du monde

                                                                                    artoff41769Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy Maktoum tire un double privilège de son état-civil. La Tidjaniyya, confrérie soufie, est fondée par son homonyme, l’Algérien Aboul Abbas Ahmad At-Tidjani (1737-1815), puis largement propagée par son grand-père, El Hadji Malick Sy, hagiographe du prophète Mohamed (PSL).


Natif de Saint-Louis comme son père, Ababacar Sy, khalife des tidjanes de 1922 à 1957, dont il est le troisième fils, Serigne Cheikh Tidiane Sy est entré dans sa 83-ème année. Il laisse apparaître le parcours d’un guide spirituel qui s’est affranchi du conservatisme, propre à l’islam au Sénégal, pour s’efforcer de se donner une identité propre à lui, celle d’un homme d’ouverture.

Au-delà de la considération tirée de son ascendance (descendant de Maodo Malick Sy, de l’almamy du Rip et du Bour Sine), son influence dans les milieux musulmans sénégalais est le résultat de son itinéraire personnel. Très tôt, Serigne Cheikh Tidiane a tenté de réformer son entourage familial. Il installe le téléphone pour le khalife et commence à habituer son monde au port de la tenue dite occidentale et aux apparitions publiques, le chef décoiffé. Cette ouverture suscite des controverses. Par exemple, chez les religieux, le bonnet est un élément du complet.

Au cours d’une causerie religieuse, le 26 mai 1950 à Tivaouane, le jeune marabout soutenait : ’’La religion ne doit pas rendre neutre son sujet aux travaux de réforme mondiale. (…) Apprendre ses devoirs religieux et les mettre en pratique n’exclut nullement les travaux manuels et d’esprit qui conduisent à l’amélioration du sort de l’humanité. C’est là un autre champ qu’il ne faut pas fuir pour aucun prétexte’’.

Plusieurs registres, intellectuel, social, théologique, politique et économique, caractérisent son parcours. Cette dimension plurielle marque ses conférences publiques ou sa causerie à l’occasion de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed (571-632). D’ailleurs, depuis près d’une décennie, le cheikh la célèbre, seul avec ses fidèles aux Champ des courses de Tivaouane (92 Km). Ce Gamou est le troisième organisé, concurremment, à côté de celui de ses frères et celui de ses cousins. La première scission date du début des années 50, suite à un conflit entre Khalifa Babacar et ses demi-frères.

Cette vielle division est intervenue un demi-siècle après le lancement par El-Hadji Malick Sy de la nouvelle impulsion qu’il a apportée à l’anniversaire de la « Mawlidi nabi », en le célébrant avec la « Bourdah », le chef-d’œuvre de Mohamed Bousayri. Ce sont des écrits panégyriques sur le prophète chantés sur une décade avant la veille du Gamou. Le jour-j, les conférenciers de ces trois pôles commentent le « Khilâsou Dhahab » ou « Mimiya », œuvre majeure de leur aïeul sur la vie du prophète.

Tivaouane est l’attraction des musulmans sénégalais à l’occasion de la célébration du Maouloud. Cette commémoration de la naissance du prophète Mohamed (PSL), la 106-ème édition dans la ville depuis qu’elle a été lancée par El-Hadji Malick Sy. L’avènement de ce savant et mystique (1855-1922) a été annoncé par El-Hadji Oumar Foutiyou Tall (1796-1864), comme son successeur à la tête de la Tijaniyya.

Dans sa formation spirituelle, Cheikh Ahmad Tidiane Maktoum revendique ’’une fidélité sans faille aux enseignements de Serigne Babacar Sy’’, son père qu’il prend pour ’’seul et unique maître spirituel’’. Toutefois, il ne cache pas une pleine admiration pour son formateur Serigne Alioune Guèye, ainsi qu’il aime à citer ses autres professeurs de sciences islamiques, l’imam Moussa Niang et Serigne Chaybatou Fall. Aussi, rappelle-t-il souvent son passage entre les mains de son oncle paternel El-Hadji Abdoul Aziz Sy et des leçons de diction de ce savant et pédagogue de renom. Ils ont vécu ensemble, un temps, à Guinguinéo (centre). L’écho des cantiques de Dabbah retentit encore au Sénégal, 10 ans après sa disparition.

Les contemporains de Cheikh Tidiane Maktoum à Tivaouane retiennent de lui ’’un apprenant surdoué’’, un talibé qui récitait sans anicroche ses leçons alors qu’il revenait à peine d’autres occupations pendant que ses camarades apprenaient. Déjà à l’âge de 14 ans, il a bouclé prématurément les cycles inférieur et moyen des études islamiques. A 16 ans, il publie son premier livre : ’’Les vices des marabouts’’. Plus tard, il écrivit ’’L’inconnu de la nation sénégalaise : El-Hadji Malick Sy’’. A la trentaine, il effectue son premier voyage à Paris où il vit, bien plus tard pendant cinq ans, une sorte d’exil.

Cette précocité intellectuelle fait de lui qu’il joua les premiers rôles dans l’entourage de son père. Aux toutes dernières années du califat de Serigne Babacar, Cheikh animait, sur sa désignation, le Gamou et il était l’interlocuteur des dahiras (cercles de talibés) et des délégations officielles. En ce moment, comme aujourd’hui d’ailleurs, la famille d’El-Hadji Malick Sy, était en conflit. Après le rappel à Dieu du défunt khalife, Serigne Cheikh se sert de cette influence auprès de son père et de son aura propre auprès des muqqadams (dignitaires) et des fidèles pour revendiquer la légitimité dans la succession. Et depuis, il n’a pas lâché prise !

Cette maturité le met en contact avec les hommes politiques avec qui d’ailleurs les relations évoluent en dents de scie. Il fut le fondateur du Parti de la solidarité sénégalaise (PSS, opposition à Senghor), avec divers politiques notamment Ibrahima Seydou Ndao et Me Moustapha Wade, ainsi que le marabout Cheikh Ibrahima Niasse. En 1959, la contestation de résultats électoraux jugés ’’tronqués’’ par le PSS et le Parti africain de l’indépendance (PAI, gauche) vaudra à Cheikh un séjour carcéral.

Des années plus tard, Senghor le nomme ambassadeur au Caire auprès de la République arabe unie (Egypte et Syrie). La fin ne fut pas prospère. Aux accusations de ’’fautes de gestion’’ se mêlent celles d’un ’’rapprochement inquiétant avec les milieux arabo-musulmans’’. L’inquiétude venait surtout des autorités françaises et des pro-Français dans l’entourage de Senghor. Un fait : le marabout-ambassadeur développait la coopération culturelle et faisait venir des milliers d’ouvrages pour la formation des arabisants sénégalais.

’’Au risque de me répéter, je vous rappelle que votre rôle est avant tout d’étudier et d’organiser la nature qui est en nous et hors de nous, pour l’avènement de la justice, de la bonté et de la paix’’, déclarait-il au cours d’une conférence religieuse, en mai 1961 à Rufisque.

Avec les régimes successifs avant et après l’indépendance, son parcours politique est parsemé de contacts et de distances. Mais, chez les intellectuels notamment les lettrés en arabe, Serigne Cheikh Tidiane incarne le renouveau dans l’islam au Sénégal. En 1955, le jeune marabout tidjane monte l’Association éducative islamique en même temps qu’il lance le journal « L’islam éternel ». Ainsi, multiplie-t-il les conférences thématiques sur l’islam, la société, la science, la culture et la politique. Son vieil auditoire se souvient de celle portant sur ’’Islam et négritude’’.

’’En lui, Cheikh Tidiane, s’est réalisée la double quête de l’’’Insanoul kamil’’ (l’homme parfait) dans la perspective islamique : cet être spirituel qui vivra pour Dieu seulement en duo avec l’être terrestre qui travaillera et se battra comme s’il ne devra jamais quitter ce bas monde’’, écrivait, dans le journal Le Monde islamique, octobre 1995, Cheikh Abdoulaye Dièye.

’’Poète moi-même, j’ai déjà trop jeune été émerveillé par la pureté et l’originalité de son style et la noblesse que véhiculait sa poésie. Son tout est poème, finesse et intelligence et on le perçoit bien à travers ses sorties. De son habillement à son gestuel en passant par son verbe évocateur’’, ajoutait le défunt religieux et homme politique sénégalais.

Mystique, intellectuel et politique, Cheikh Tidiane garde à son tableau de chasse la figure de l’homme d’affaires. Producteur d’arachides dans le Saloum (centre), il s’est ensuite intéressé à l’industrie (huilerie et tomate conservée) avant de devenir actionnaire majoritaire dans l’unique cimenterie du pays à l’époque, la SOCOCIM à Rufisque. Sa brouille avec le régime d’Abdou Diouf lui vaudra bien des ennuis dans ce portefeuille. Aussi, sont évoqués ses intérêts passés dans les secteurs du transport.

Aujourd’hui, le poids de l’âge et l’étendue des responsabilités le confinent à plus de retrait que jamais. N’empêche, ses détracteurs voient toujours son inspiration à travers les manifestations du Dahira moustarchidin wal moustarchidati, le mouvement de jeunes dirigés par son fils Serigne Moustapha Sy. Serigne Cheikh est leur guide spirituel, même si, lui-même dit être leur ’’condisciple’’ dans le legs de Khalifa Ababacar Sy.

Bacary Sambe, docteur en sciences politiques et chercheur à la Maison de l’Orient méditerranéen, Université Lumière Lyon II, relevait dans un article de réflexion que ’’Cheikh Ahmed Tidiane Sy Maktoum fut, lui aussi, présenté par les éditions Dâr Makbat al-Hayat de Beyrouth en ces termes : ‘il est actuellement parmi les hommes qui oeuvrent pour l’intérêt des musulmans et de l’humanité. Il bénéficie de l’estime et de l’amitié sincères de tous les leaders du monde arabe. Ils l’estiment pour sa vision, ses qualités humaines et sa sagesse politique’’.

Dans une analyse datée de septembre 1995 consacrée aux relations entre l’islam et le monde occidental, suite à une appréciation positive du Prince Charles d’Angleterre sur la contribution de la religion musulmane dans le progrès de l’Europe, Cheikh Tidiane Sy le soutenait ainsi : ’’Ce n’est pas parce qu’il y a des incultes parmi les Occidentaux et des révoltés parmi les Musulmans que tout doit s’écrouler. Il faut aider les uns et les autres à être moins récalcitrants’’.

Cependant, après le déclenchement de la guerre en Irak, par les forces anglo-américaines, le chef religieux sénégalais avait vivement protesté contre les divers soubassements de l’attaque armée. Le jeudi 15 mai 2003, à l’occasion du Gamou, il plaidait pour une réforme des systèmes internationaux. ’’Les systèmes financiers, politiques et religieux sont tous mal fichus. On ne peut pas mondialiser la bêtise ! Le constat d’échec des systèmes est patent. Ceux qui prônent la mondialisation, eux-mêmes, s’y perdent tous les jours’’.

’’L’homme est le premier projet de Dieu et sa dernière créature. A travers lui, le Seigneur témoigne de son omniscience que tout fidèle doit méditer. Le règne de l’aveuglement généralisé rend nécessaire pour le musulman un retour aux sources divines : Allah, le prophète et le coran. Tout ce qui peut sauver l’être humain, c’est sa détermination à prêter attention aux pouvoirs du Seigneur et Dieu a fait de son envoyé (le prophète Mohamed) un sol vierge pour l’avènement du coran’’.

8 mars 2009

Seydi El Hadj Malick Sy, Seydi Aboubacar Sy, El Hadj Abdou Aziz SY (RTA) - Trois hommes, une foi : l' Islam

La Tidjania se distingue par sa doctrine, ses principes et ses oraisons. Elle enseigne l’acquisition de la vertu spirituelle, l’observance minutieuse de la loi révélée et l’ajustement des actes de ses adeptes sur les principes et recommandations du prophète. Le khalife Mansour Sy tient sa légitimité et sa responsabilité historiquement de Sheick Omar Futi Tall, qui a implanté l’ordre Tidjani au Sénégal, mais plus proche de lui, de son grand père El Hadj Malick Sy qui a beaucoup œuvré aussi pour que la confrérie soit connue puis a transmis le flambeau à son fils Ababacar Sy, lequel a passé le relais à son frère Abdul Aziz Sy, qui échoira enfin à son neveu l’actuel Calife des Tidjanes

saliou89_vip_blog_com_544825ElmalicksySeydi El Hadj Malick Sy (RTA):Un homme une vie une oeuvre

Au Sénégal et en Afrique si la célébration de la naissance du Prophète Mouhammed (Psl) ou Gamou est devenue une institution au point qu’elle soit fêtée dans toutes les familles religieuses, c’est grâce à Seydi El Hadj Malick Sy. Portrait de l’homme qui a fait de Tivaouane l’épicentre de la confrérie Tidjane en Afrique et dans le monde entier.

Fils unique de Mame Ousmane Sy et de Sokhna Fawade Wellé, Seydi El Hadj Malck Sy (Rta) est né le 25 Février 1885 à Gaya dans l département de Dagana.Très tôt il fit ses études auprès de son homonyme Thierno Malick Sow, de son oncle paternel Seydi Amadou Sy et don oncle maternel, Alpha Mayoro Wellé. Dès l’age de 18 ans, Maodo (Grand Maitre) reçut la Tarikha Tidiane des mains de son oncle Alpha Mayoro, disciple de Cheikh Oumar Foutiyou Tall qui lui a transmis en même temps le Wird Tidiane. Sa recherche effrénée du savoir et de la science Coranique le mène dans différentes localités du pays comme le Djoloff, le Walo, et le Sine Saloum, où il séjourna pour approfondir ses connaissances.
En 1889, il entreprend un pèlerinage à la Mecque. A son retour, il s’installe à saint Louis où il vécut pendant quatre ans, avant de s’implanter à Ndiarndé (Louga) pour sept ans. Ce n’est qu’en 1902 que Maodo s’installe définitivement à Tivaouane. A l’opposé de ses prédécesseurs, Seydi El Hadj Malick, entreprit une démarche de rupture en menant une résistance pacifique avec les colons qui doutaient de sa bonne foi. La finalité était de réussir là où ses devanciers avaient échoué, c'est-à-dire implanter l’Islam et la Tarikha Tidiane au Sénégal sans pour autant passer par les armes ou par la Guerre Sainte. En effet, dès le début, les Blancs virent en lui un ennemi à l’instar des autres marabouts qui prenaient les armes pour combattre la colonisation. A l’arrivée Maodo finit par entrer dans les bonnes grâces des colons qui reconnurent en lui le plus grand guide religieux de sa génération. En atteste ce témoignage de Paul Marty qui présentait « Borom Tivaouane » comme « le marabout le plus instruit du Sénégal ». Fin pédagogue doublé d’un grand formateur, il entreprit une autre stratégie pour parvenir à ses fins : celle de mettre fin à l’ignorance pour apporter lumière et savoir dans tout le Sénégal. Dans un contexte où la société sénégalaise dépourvue de valeurs et de repères était marquée par le charlatanisme et le fétichisme avec le règne des « ceeddo », Seydi El Hadj Malick en fin sociologue parvint à formater la mentalité de l’homo senegalensis en lui inculquant des valeurs fondées sur la croyance en Dieu et en son Prophète Mouhammed (Psl). C’est ainsi qu’il a su former d’éminents guides religieux qu’il a installé un peu partout dans les différentes localités du Sénégal pour vulgariser son enseignement. Ces « Moukhadams » qui ont pour nom Elimane Sakho (Rufisque), Moctar Coumba Diop (Dakar), Serigne Alioune Guèye (Tivaouane), Amadou Lamine Diène (Dakar), Thierno Alioune Kandji (Diourbel), Amadou Cissé (Pire). Tels des ambassadeurs, ces derniers étaient chargés de propager l’Islam et d’implanter la Tarikha Tidiane partout au sénégal et dans la sous-région.
Ses deux Zawiya à Dakar et à Saint Louis deux endroits stratégiques du dispositif colonial, et plus tard à Tivaouane illustrent à merveille la détermination de Maodo à accomplir convenablement la mission qui était la sienne. Ses nombreux écrits sur la vie et l’œuvre du Prophète Mouhammed (Psl) ont contribué à faire connaître l’Islam et son Messager. Les plus célèbres d’entre eux : « Khilassou Zahab », « Miim Ya ». Le 27 juin 1922, date de sa disparition Seydi El Hadj Malick laissera à la postérité un legs incommensurable avec la commémoration de la naissance du Prophète Mouhammed (Psl), le Gamou qu’il fut le premier à instituer au Sénégal en 1902.


sbsSeydi Aboubacar Sy premier Khalife Général des Tidianes:Le « Diamant Noir »*

S’il y’a un homme au Sénégal qui a contribué pleinement au rayonnement de l’islam et de la Tarikha Tidjane, c’est incontestablement Serigne Babacar Sy. Celui qui fut le premier à porter le titre de «Khalife Général» au Sénégal aura littéralement marqué de son empreinte son magistère à la tête de la Tarikha Tidjane dont il est le «gardien du temple». Portrait du charismatique guide religieux au légendaire «Bonnet Carré»

Né à Saint-Louis en 1885 Seydi Aboubacar Sy était le deuxième fils de Seydi El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhaya Ndiaye. Abreuvé à la source de son père Seydi El Hadj Malick Sy, l’homme au légendaire «bonnet carré» a su très tôt maîtrisé le Coran après que son père l’eut confié en compagnie de son frère aîné Serigne Ahmet Sy à Serigne Mame . Le 27 juin 1922 coïncidant avec la disparition de Seydi El Hadj Malick, il lui revenait en toute logique à l’âge de 37 ans d’assurer la succession de son vénéré père et de poursuivre son œuvre et celui de Cheikh Ahmed Tidiane Chérif
Malgré son jeune âge, les «mukhadams» reconnurent en lui le digne héritier de Maodo qui l’avait préparé à une telle charge. Son intronisation comme Khalife Générale des Tidjanes allait marquer le début d’une mission ô combien difficile mais c’était sans connaître la détermination et l’abnégation de Mbaye qui tel un capitaine a su mener le bateau à bon port. Avec sa personnalité et son charisme légendaires il s’attela à une réorganisation et à une restructuration de la confrérie. Dès son installation comme Khalife Générale des Tidianes titre qu’il fut le premier à porter au Sénégal, Serigne Babacar Sy s’est donné corps et âme pour se mettre au service de l’Islam et de la Tarikha Tidiane qu’il a dirigé de main de maître. C’est sous son magistère que les dahiras (cercles de fidèles) dont le premier s'appelait "Dahiratoul kirâm tidianiya", furent instaurés entre 1920 et 1923. La Zawya La Tidianya de Dakar porte également la marque de Cheikh Al khaifa qui l’a édifié pour honorer la mémoire de son vénéré père El Hadj Malick Sy. La ferveur et l’enthousiasme qui s’emparaient des foules qui venaient puiser à cette source de lumière, chaque année à l'occasion des Ziaras et des Gamou, témoignaient de la dimension de cet éminent guide spirituel. Le 25 mars 1957, Ababacar Sy meurt à son domicile de Tivaouane à 8 H 30 des suites d'une affection chronique à l'âge de 72 ans. Source inaltérable de lumière et de savoir Seydi Aboubacar Sy aura marqué son époque de son empreinte. Tous ses contemporains parmi eux Serigne Fallou Mbacké, Seydou Nourou Tall, Seydina Issa Laye lui reconnurent son sens élevé de la spiritualité son érudition sans nulle autre pareille et sa personnalité hors norme. Toute sa vie durant Serigne Babacar Sy s’est donné corps et âme pour imprimer à la Tarikha Tidiane la dimension qui fait d’elle l’une des plus grandes confréries du monde avec ses millions d’adeptes disséminés à travers le monde entier. Ses nombreuses qualités lui valurent de nombreuses hautes distinctions dont la cravate de Commandeur de Légion d'Honneur et celle de l'ordre du Bénin Aujourd’hui le souvenir de cette figure emblématique de l’histoire religieuse du Sénégal demeure vivace dans la mémoire de millions de talibés qui n’on pas vu Mbaye de son vivant.

* « Le Diamant Noir » est l’intitulé d’un recueil de poèmes de Abdoul Magib Sène (ancien journaliste au Soleil) dédié à Serigne Babacar Sy


mame_abdouEl Hadj Abdou Aziz SY (RTA): L’exemple achevé d’un Homme de Dieu.

Le Sénégal ne cessera jamais de le pleurer. Pour cause, El Hadj Abdou Aziz Sy Dabakh a marqué d’une pierre blanche son existence par ses qualités qui ne se comptaient pas sur les doigts d’une main et sa dimension spirituelle sans commune mesure. Portrait de celui que le Sénégal appelait « Dabakh ».

Né en 1904 El Hadj Abdou Aziz Sy était le quatrième fils de Seydi El Hadj Malick Sy (RTA) et de Sokhna Safiétou Niang Arame Mbonko. Dés son tendre enfance Dabakh fut confié à Serigne Hady Touré auprès de qui il apprend et maîtrise le Coran entre Fass Touré et Diacksao.
Eminent érudit doublé d’un fin lettré, El Hadj Abdou Aziz était la parfaite incarnation de la sagesse et du savoir. De son vivant, Dabakh constituait une référence non seulement pour tous les musulmans du pays, mais également pour toute la communauté religieuse sénégalaise dans toute sa diversité et sa complexité. Ayant grandi sous l’ombre de son illustre grand frère Serigne Babacar Sy dont il a été l’homme de confiance, Dabakh a toujours défendu avec énergie et dévouement les recommandations d’Allah et de son prophète Muhammad (Psl). Porté à la tête de la confrérie Tidiane le dimanche 31 mars 1957, Dabakh eut la lourde charge de conduire aux destinées de la Tarikha Tidiane suite aux disparitions successives de Seydi Aboubacar Sy et de Seydi Mouhammadou Mansour Sy (décédé trois jours après Serigne Babacar). Une épreuve terrible pour cet homme alors âgé de 53 ans qui se voyait ainsi confier les rennes de la plus grande confrérie d’Afrique. 40 ans de Khalifat durant lesquelles Serigne Abdou Aziz Sy a posé les bases de la dimension universelle de la Tarikha Tidiane qui compte près à ce jour près de centaines de millions d’adeptes disséminés dans les cinq continents.
Apôtre de la paix il a su prôner l’unité dans les différentes familles religieuses du Sénégal. Au-delà de la communauté musulmane, Dabakh incarnait à merveille dialogue islamo chrétien en atteste son amitié avec le défunt Cardinal Hyacinthe Thiandoum. Parallèlement, ses interventions allaient jusque dans l’espace politique où Dabakh usait de son influence pour jouer le rôle de catalyseur à l’occasion de certains évènements importants de la vie politique comme les élections présidentielles où lorsque l’intégrité du territoire était menacée. Ce qui ne l’empêchait pas d’être à équidistance des leaders politiques et de les rappeler à l’ordre à chaque fois que l’occasion se présentait. Sa remarquable disponibilité renseignait sur le sens élevé du patriotisme chez ce chef religieux dont l’amour incommensurable pour son pays était connu de tous. Hors de nos frontières, Dabakh a également tissé d’excellentes relations avec les autres communautés musulmanes comme l’Arabie Saoudite et le Maroc où on l’appelait affectueusement « Moulaye Abdel Aziz ». qui justifie sa grande amitié avec le défunt Roi du Maroc, Hassan II en compagnie duquel il a inauguré la Grande Mosquée de Dakar, le 27 mars 1964. Chantre de la paix et de l’union ce a toujours pris son bâton de pèlerin pour éteindre les foyers de tension au Sénégal et même hors de nos frontières. Son attachement viscéral à la paix et à la concorde se vérifiait à chacune de ses sorties à travers les médias où il profitait de l’occasion pour prêcher la bonne parole. Ses actes de bienfaisance et ses œuvres de charité illustraient à merveille sa générosité sans nulle autre pareille, en atteste la fondation qui porte actuellement son nom et qui perpétue Toutes ces vertus et qualités se retrouvaient en cet homme de Dieu qui était l’exemple du guide religieux achevé.
12 ans après cette disparition qui est toujours restée en travers la gorge des sénégalais, le peuple dans sa totalité continue toujours de pleurer l’Homme qui de son vivant mettait tout le monde d’accord sur sa dimension spirituelle à nulle autre pareille.

Auteur: Amadou Lamine MBAYE   

6 mars 2009

LA VILLE DE MAODO DANS LES PRÉPARATIFS : Serment d’hospitalité et de ferveur religieuse

La capitale de la Tidjianya commence à refuser de monde depuis le démarrage du « Bourde » qui annonce la célébration du Gamou commémorant la naissance du Messager d’Allah, le prophète Mouhamad (Psl). Un monde fou qui vient s’abreuver à la divine source de Maodo Malick Sy, initiateur de cette grande manifestation religieuse. Pour cette raison, les autorités religieuses de la ville ont pris toutes les dispositions pour mettre les pèlerins dans de bonnes conditions de séjour.

tivaouane_1Le Gamou annuel de Tivaouane aura lieu dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 mars 2009. Nuit de paix, de bonheur et de pardon, le Maouloud doit donc être célébré dans la ferveur religieuse mais surtout dans la discipline et le respect, conformément à la vision de son initiateur Elhadji Malick Sy Maodo. D’ailleurs, Serigne Abdoul Aziz Sy Dabbakh, parrain de cette 107ème édition, disait que « Maodo Malick Sy a toujours considéré cette nuit comme un acte de foi, un renouvellement de la fidélité au Sceau des Prophètes (Psl) ».

Pour mieux retremper dans les enseignements de Maodo Malick Sy et le legs de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabbakh, l’actuel khalife général des Tidianes, Serigne Mouhamadou Mansour Sy, a invité toutes les couches de la population à la tolérance, au respect et à la discipline en cette grande nuit religieuse dédiée au Prophète de l’Humanité (Psl). Son frère et porte-parole, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Ibn, a fait savoir que ce Maouloud est également le Gamou de la jeunesse, conscient, s’est-il dit, que « le monde appartient à la jeunesse et que les anciens ne sont là, à côté des jeunes, que pour les accompagner à travers des conseils utiles à leur avenir ».

Aux populations de la ville sainte de Tivaouane, le guide religieux, comme à chaque édition, a lancé une invite à la tolérance. « Ouvrez grandement les portes de vos foyers pour nos frères fidèles. Soyons tolérants avec eux pour leur permettre de vivre le Gamou avec ferveur. Ces actes participent de la solidarité », a indiqué Serigne Abdoul Aziz Sy Al Ibn. Il est à noter qu’un forum est prévu à Tivaouane au lendemain de la clôture du Bourde (dimanche), sur un thème principalement axé sur Dabbakh. Déjà, la ville de Maodo est fin prête pour recevoir son monde et l’Etat a mis la main à la pâte pour assister le Comité d’Organisation au Service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas). Les différents marchés de la cité sont déjà envahis par les commerçants, vendeurs d’étals mais aussi de restauratrices et autres éleveurs venus écouler leurs bêtes. Pour l’heure, c’est une ambiance de fête qui prévaut à Tivaouane, en attendant le grand jour (lundi 9 mars).

Auteur: Babacar DIENG   

4 mars 2009

GAMOU- HOMMAGE : ’’ Dabakh ’’, le régulateur social, parrain de la pause d’avant Gamou

Source : APS

Homme de paix et de tolérance, habité par une grande sagesse Serigne Abdou Aziz Sy, Dabakh comme on continue de l’appeler affectueusement après son rappel à Dieu le 14 septembre de l’année 1997 et au terme de 40 années de khalifat, a été fait parrain de la journée de pause avant le Gamou de Tivaouane.

foto5En 2007, lors de célébration de l’anniversaire du Prophète (PSL) l’œuvre de Serigne Ababacar Sy avait été revisitée, puis en 2008 celle de El Hadj Mansour Sy, a rappelé lundi à Tivaouane Serigne Abdou Aziz Al Amin, ajoutant que c’est maintenant au tour de ‘’Dabakh’’, quatrième fils d’El Hadj Malick Sy d’être rappelé aux souvenirs des musulmans.

Né à Tivaouane en 1904, année coïncidant avec l’inauguration de la grande mosquée de la ville et son érection en commune, El Hadj Abdol Aziz Sy ‘’Dabakh’’ a marqué son époque par sa sagesse et son dévouement envers le Tout-puissant et son Prophète Mouhammad (PSL).

Bienfaiteur hors pair et rassembleur de toutes les couches sociales, il s’est investi durant toute sa vie pour la paix et la concorde des musulmans ainsi que des non musulmans.

Ami de toutes les familles religieuses (chrétiennes et musulmanes), il ne se définissait pas de frontières dans ses rapports avec les personnes. Engagé dans l’œuvre de construction nationale, ‘’Dabakh’’ ne cessait de raffermir l’entente, la tolérance et la paix entre d’une part les confréries et d’autre part les hommes politiques, notamment.

Bien que Khalife général des tidianes, il dépassait le cadre strict de sa confrérie pour s’adresser à tous et œuvrer à la concorde nationale.

Le thème du forum de Tivaouane prévu à l’occasion du Gamou sur ‘’la vie et l’œuvre d’El Hadj Abdou, une contribution toujours actuelle à l’œuvre de rénovation d’El Hadj Malick’’ permettra sans nul doute de revisiter les multiples facettes de ce grand régulateur social.

La solidarité et le partage faisaient également partie des vertus de Serigne Abdou, le fils de Safiétou Niang, arrivé au Khalifat en 1957, après les disparitions de Serigne Babacar Sy et de Serigne Mansou Sy.

Anecdote illustrant son générosité : absent de Tivaouane à l’insu de son père, El Hadj Malick Sy, ce dernier demanda après lui et s’entendit dire que ‘’Dabakh’’ s’était prestement rendu à Rufisque pour se payer de quoi porter car il avait distribué aux nécessiteux presque tous ses habits.

4 mars 2009

Seydi Ababacar Sy : Archives et Correspondances

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3 mars 2009

Sénégal: Gamou de Tivaouane - Les pèlerins invités au respect et à la discipline

Source APS

Tivaouane — Le khalife général des tidianes, Serigne Mouhamadou Mansour Sy, appelle à la discipline et au respect des pèlerins à l'occasion de la célébration de l'édition 2009 du Gamou, commémorant l'anniversaire de la naissance du prophète(PSL), a indiqué son porte parole.

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Le Gamou est prévu, lundi, dans les différents foyers religieux du pays, à l'instar de Tivaouane (région de Thiès), capitale de la Tidiania au Sénégal. Le khalife a exhorté les disciples et toute la communauté à célébrer le Maouloud dans la discipline comme l'a toujours voulu, le vénéré Maodo Malick, a dit son porte-parole.

"L'islam c'est la discipline. Nous devons hériter des valeurs du Sénégal que sont le respect et la discipline. Le maouloud est un jour de paix donc il faut le célébrer dans la discipline" a fait valoir Serigne Abdou Aziz Sy Junior, qui s'adressait, lundi, à la presse.

"Ce jour a toujours été considéré par El Hadj Malick Sy comme un renouvellement de sa fidélité au prophète Mohamed et non un jour de jouissance", a indiqué Abdou Aziz Sy rappelant que le premier Gamou célébré par Maodo remonte au 3-ème siècle.

Sur l'invite du khalife, Junior a insisté sur le fait que Serigne Mohamadou Mansour n'exclut personne. "Tous les musulmans et les non musulmans sont même invités à cette nuit du prophète (PSL)", a-t-il dit, rappelant que Mohamed est le prophète de l'humanité toute entière.

Le porte-parole de la famille Sy s'est également adressé aux familles religieuses, aux partis politiques, aux associations islamiques, aux oulémas, à la jeunesse ainsi qu'aux femmes.

"C'est le Gamou de la jeunesse. Le monde appartient à la jeunesse. Les sages sont là pour vous accompagner et vous appuyer, mais nous devons échanger avec vous',' a souligné le guide religieux.

A l'image des pèlerins, Abdou Aziz Sy a également invité les conducteurs qui transportent les passagers à la discipline, notamment la limitation de vitesse et une bonne collaboration avec les hommes de tenue déployés sur la circulation.

"Les gendarmes en circulation doivent faire preuve de tolérance vis-à-vis des chauffeurs, en facilitant la circulation" a t- il souhaité, soulignant en même temps que ces hommes de tenue ne doivent en aucune manière se sentir vexés.

L'appel à la tolérance est aussi adressé aux soldats de l'économie dans leurs rapports avec les pèlerins en provenance des zones frontalières comme la Mauritanie, le Mali, la Gambie ou ailleurs.

"Nous vous demandons d'accepter les quelques condiments que porteront les hôtes pour les jours de pèlerinage. Je pense que ce n'est pas méchant", a dit Junior qui a dégagé toutefois la responsabilité de sa famille sur toute autre forme de fraude.

Il a souligné que le rapport entre les chauffeurs et les clients, doit se faire dans le respect des engagements qui les lient.

Aux vendeurs, le marabout a indiqué que les marchandises périmées doivent être jetées à la poubelle. "Respectez les gens et n'oubliez pas que vous êtes des musulmans. L'hygiène de l'alimentation doit être de rigueur", a dit Abdou Aziz Sy.

"Des mesures sont prises pour cela. Nous collaborons avec les services du contrôle économique pour parer à ces éventualités", a-t-il rassuré.

Quant aux habitants de la cité religieuse, le marabout les exhorte à la propreté et à l'hospitalité. "Vous devez tenir la ville propre et bien accueillir les pèlerins à bras ouverts" a-t-il encore dit.

Le porte-parole de la famille Sy a indiqué qu'un forum de réflexion est prévu, le jour de repos, le 11 ème jour, marquant la fin du "bourde" (poème écrit par Mouhammadou Boussayri à la gloire du Prophète) pour rendre hommage au parrain de cette édition, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh, rappelé à Dieu, le 14 septembre 1997.

2 mars 2009

MAOULOUD 2009 : Tivaouane dans la ferveur du Bourde. Le Khalif des Tidianes Serigne Mansour Sy donne le ton.

mosqueeDans la nuit du 26 au 27 février coincident à juste avec le 1er jour du mois de Rabiyal Awal ou Maouloud Anabi. Tivaouane la capitale de la Tijannya a renoué avec les Poèmes d’une beauté littéraire sublime chantés à la gloire du prophète (Psl), le bourde de Mohamed Bouchriyou en attendant la nuit du Maouloud le 9 Mars 2009 prochain Le khalif général venu avec une forme exceptionnelle à comme d’habitude a fasciné son auditoire par des démonstrations coraniques dont lui seul garde le secret et un poéme qu’il a apporté pour répondre au caricature de Kurt Westergaard, l’auteur des caricatures fait sur Le film anti-islam d’un député néerlandais mis en ligne sur pour fustiger l’islam et le Prophéte. Parlant de ce poême dont il dit, un arabe l’a interpellé car selon lui il ne croyait pas que y’a un homme de couleur dans ce monde qui pourrait écrire un poéme de cette portée. Pour rappel un Saoudien qui était chargé de le traduire en Englais a rêvé du prophéte qui lui dit que cette contre attaque de Mansour est le plus complet. Mais aussi revenant largement sur les relations entre El Hadji Malick Sy et son Mouhadam Mame Malick SALL par ailleurs père de Sokhna Oumou Khayri SALL qui nous a donné Seydi DJamil SY. poéme écrit pour rendre hommage à Mame Malick SALL dont Serigne Mansour SY Djamil était fier car il le lisait par la voix de Rawane FAll de la Zawiya de Tivaouane. Pour dire que Seydi DJamil est plein de vertu de par ces parents directs et arrières parents paternels comme maternels. Et le Khalif de conclure que tout ceci n’est qu’une façon de rendre grace à Allah comme le disait le Prophéte : <> Ceci montre aussi la dimension de Serigne Mansour qui a tant oeuvrer pour l’Islam et la tarikha. Le marabout faisant éclairsissement aussi à la question d’un d’un visiteur dans sa concession de Khombole sur le nombre de personne qu’il a eu à former le khalif répond que sur 100 écoles les 80% sont controlés par ses enseignants. c ’est en ce moment que Mansour Mbaye se lève pour revendiquer que c’est vous Borom Darayi yaw dong yakko am tamit yaw dong ya am rakk djou seus thi yaw reukk Té doula reuk Revenant sur la contribution d’Elhadji Babacar Kébé Président du Cercle des amis du bourde dans son hommage en prélude au Maouloud de 2007, descendant comme il le dit d’un homme qui fut l’un des disciples de Seydi El Hadji Malick Sy (Rta),rappellait l’an passé que les grandes figures de l’islam sénégalais’, qui date de 1917, Paul Marty rapporte qu’ayant eu connaissance de l’existence au Sénégal d’un homme de Dieu du nom d’El Hadj Malick Sy qui étonnait par sa culture encyclopédique, un représentant de la Médersa de Fez fit le déplacement jusqu’à Tivaouane dans le but de satisfaire non pas sa curiosité intellectuelle, mais sa soif de découvrir ce ‘bounioul’ dont on disait tant de bien. La rencontre que ce visiteur bien particulier eut avec Mame Maodo, permit à celui-ci d’administrer à celui-là la preuve de son immense savoir, mais surtout de sa maîtrise de la langue arabe dont aucun secret au plan de la syntaxe ne lui échappait. Et pourtant, à part le pèlerinage qu’il fit à La Mecque à l’âge de 35 ans, Maodo Malick n’a jamais quitté le Sénégal à la recherche de je ne sais quelle formation. Selon Elhadji Babacar Kébé Président du cercle des amis du bourda cet homme de retour à Fez, l’envoyé marocain eut ces propos révélateurs de son admiration pour un homme de Dieu qui l’avait plus qu’impressionné. Qui l’avait simplement séduit au sens noble du terme qui signifie tomber sous le charme et la grâce de l’autre : ‘Celui que j’ai rencontré est phénoménal. Phénoménal, il l’est par sa sobriété ; phénoménal, il l’est par sa culture ; phénoménal, il l’est par sa piété tant son rapport à Dieu est hors du commun ; phénoménal enfin, il l’est par sa maîtrise remarquable de la langue du prophète. Selon Elhadji Babacar Kébé le mérite de Mame Maodo qui avait fait de son chapelet et de son livre, support de la parole divine, ses seules armes de défense face aux nombreuses agressions menées contre l’islam.

Le Porte parole du Khalif Général des Tijanes a rappeler que quand il sagit de discours de polémique tout le monde est partant mes si la science et le coran et la sunna est mis à compétion on laisse l’aréne à Elhaji Malick SY.

Selon Paul Marty : Malick Sy est l’homme le plus lettré de tout ses contemporain et avait le plus d’aisance à dispenser son savoir avec un style trés simple : c’est un homme sans faute. le khalif à donné des recommadations aux musulmans d’être tolérant persévérant et de pratiquer la religion telle qu’elle fût révélé car nous vivons dans un monde ou seul le coran peut nou édifier. il a par ailleurs rendu hommage à son frére Serigne Abdoul Aziz Sy Al amine qui depuis l’an passé a assurer de belle manière toutes les activités de la haddra avec son frère Serigne Mbaye SY Mansour qu’Allah le prête longue vie.

Moustapha yankhoba FALL Tivaouane-fes.populus.org yamustaafa@hotmail.com

Voir en ligne : http://www.tivaouane-fes.populus.org

2 mars 2009

Tivaouane dans la ferveur du Bourde. Le Khalif des Tidianes Serigne Mansour Sy donne le ton. Le Maouloud célébré dans la nuit du

Source : le soleil/walfadjri.

Les séances du Bourde, prélude de la commémoration du Maouloud marquant la naissance du Prophète Seydina Mouhamed (Psl) ont débuté dans la soirée du jeudi 26 février à Tivaouane

arton379_cfd77Ces séances ont lieu comme à l’accoutumée à la grande mosquée de Cheikhal Khalifa Aboubacar Sy, sous la présidence de Borom Daaradji, assisté de son porte-parole Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, des grands chanteurs de la confrérie, avec en tête Doudou Kéndé Mbaye et en présence des grands dignitaires (moukhadam). A la Zaouya d’El Hadji Malick Sy, la cérémonie est dirigée depuis la disparition du vénéré Abdoul Aziz Dabakh Malick par Serigne Mbaye Sy Mansour, secondé par ses cousins dont Serigne Maodo Sy, Serigne Mansour Dabakh, El Hadji Mactar Diop Aïssatou Sy Malick et El Hadji Tafsir Sakho de Ngaparou.

Déjà, Tivaouane commence à vivre les jours d’ambiances populaires comme l’attestent les centaines de fidèles qui ont fait le déplacement dans le but de vivre les premiers moments du Bourde. Les membres du Comité d’organisation (Coskas), avec en tête El Hadji Ousmane Fall, ont déjà élaboré les commissions de travail et d’assistance au grand marabout et aux pèlerins en place.

Rappel selon Mourchid Iyane THIAM : Le Maouloud sera fêté dans la nuit du 9 au 10 mars le Maouloud qui fête l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, Mouhammad Ibn Abdallah (Psl), sera célébré dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 mars prochain. L’annonce a été faite par la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire qui s’est réunie mercredi dernier, selon un communiqué signé de son coordonnateur national, Mourchid Ahmed Iyane Thiam, ‘pour observer l’apparition du croissant lunaire marquant la fin du mois de Safar (Diggi Gamou) et le début du mois de Rabial awal (Gamou)’. Après avoir observé elle-même et recueilli des informations auprès des populations, la Commission ‘informe les musulmans qu’elle n’a reçu aucune information concernant l’apparition du croissant lunaire sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, le 1er jour du mois de Rabial awal (Gamou) correspondra au vendredi 27 février et, de ce fait, la nuit du Maouloud sera célébrée dans la nuit du 11 au 12 Rabial awal correspondant à la nuit du 9 au 10 mars’. Par conséquent, c’est le mardi 10 mars qui sera chômé et payé.

1 mars 2009

Gamou de Tivaouane - Deux mille policiers et gendarmes mobilisés

Source Walfadjri

En vue de faire du Mawloud de Tivaouane 2009 une réussite totale, les divers acteurs impliqués dans l'organisation multiplient les rencontres. Hier, une réunion nationale de synthèse réunissant les divers services concernés et le comité d'organisation du Gamou a permis aux uns et autres de prendre des engagements fermes sur les actions à entreprendre d'ici le jour-J

seugne_abdoul_aziz_syL'édition 2009 du Gamou de Tivaouane qui commémore la naissance du prophète Mouhamed (Psl) se prépare activement. Et dans le cadre des préparatifs de cette cérémonie religieuse à portée planétaire, prévue entre le 7 et le 8 mars prochain, une réunion nationale a réuni, sous la houlette du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, les divers services impliqués dans l'organisation.

Une forte délégation représentant le khalife général des tidianes, conduite par Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, a pris part à la rencontre. Elle était composée des membres du Comité d'organisation au service du khalifat Ababacar Sy (Coskas).

A l'issue de la rencontre, un dispositif opérationnel à la hauteur de l'évènement a été déroulé. Dans ce dispositif, chaque service de l'Etat a pris l'engagement de réaliser un certain nombre d'actions en vue de permettre à la ville de Tivaouane d'accueillir dans de bonnes conditions les pèlerins qui viendront des quatre coins du Sénégal et de l'étranger.

La sécurité qui est une composante prépondérante pour la réussite de tout évènement religieux de cette nature, occupe une place importante dans le dispositif. Les autorités en charge de cette question, notamment la police et la gendarmerie, ont prévu de mobiliser près de deux mille éléments.

Ces éléments seront sur le terrain trois jours avant et deux jours après le Gamou. De même, s'inspirant des éditions précédentes, les forces de sécurité prévoient de reconduire les patrouilles en voiture et à pied dans la ville religieuse et ses environs, ainsi que la mise en place d'un plan de circulation.

La police et la gendarmerie ont, en outre, pris l'engagement de collaborer davantage avec le Coskas en mettant à sa disposition mille barrières, trois mille chaises et en réalisant cinq tribunes. Les sapeurs-pompiers ont promis de mettre à la disposition des organisateurs du Mawloud des camions-citernes et de déplacer à Tivaouane un important personnel.

Pour sa part, la Senelec s'est engagée à mettre la ville d'El Hadji Malick Sy hors délestage soixante)douze heures avant l'évènement grâce à une alimentation à partir de Tobène. Pour parer à toute éventualité, la Société nationale d'électricité a également prévu de mettre en place trois groupes électrogènes de 800 kva à Koulli, Ndiandakhoune et Tivaouane et de procéder à l'entretien de l'éclairage public. Pour ce qui est de l'hydraulique, le même dispositif de 70 camions-citernes sera reconduit.

Concernant l'assainissement, l'Onas, l'Aprosen, l'Aatr et la mairie de Tivaouane, en collaboration avec le Coskas, comptent faire une opération Augias pour nettoyer la ville. Pour éviter le choléra, des toilettes mobiles et des puisards seront mis en place.

La ville religieuse sera aussi désinfectée trois jours avant la célébration du Gamou. Dans le domaine de la santé, les actions prévues vont de l'installation de postes médicaux avancés à la distribution de soins et de médicaments gratuits aux pèlerins qui le demandent. Une vingtaine d'ambulances, dont trois médicalisées, seront prépositionnées pour porter secours aux malades.

En outre, les routes menant vers la ville religieuse subiront des réfections. C'est le cas de la route Touba Toul - Tivaouane - Khombole et les trois pénétrantes qui desservent la ville à partir de Diamaguène Sarr, Keur Matar-Champ de course et le prolongement de la route Ecole 7 jusqu'à la Vdc.

Au terme de la rencontre, Cheikh Tidiane Sy ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, a invité les uns et les autres à matérialiser les engagements pris avant le jour-J. Parce que, dira-t-il, 'le Gamou est un évènement planétaire qui draine beaucoup de monde, ce qui suppose une bonne organisation à tous les niveaux. Ce que je retiens, c'est que tous les démembrements ont pris des dispositions pour la réussite de l'évènement'.

Pour sa part, Serigne Abdoul Aziz Sy Junior qui parlait au nom de Serigne Mansour Sy, khalife général des tidianes, s'est félicité de la tenue de la réunion. Il est également revenu sur le sens du Gamou qui célèbre la naissance du prophète Mouhamed (Psl).

C'est El Hadji Malick Sy qui a donné ses lettres de noblesse à cette cérémonie. Cette année, le Gamou est prévu entre le 7 ou le 8 mars 2009 en fonction de l'apparition du croissant lunaire qui marque le début du bourde qui dure dix jours. La clôture du bourde intervient trois jours avant la célébration du Mawloud. C'est le khalife général des tidianes, Serigne Mansour Sy Borom Daraji, qui procède chaque année à la clôture.

Tout laisse croire que le lait chinois n'inspire aucune confiance au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur. Cheikh Tidiane Sy qui a présidé la réunion nationale préparatoire du Gamou 2009, a demandé avec insistance aux forces de l'ordre et aux douaniers d'avoir un contrôle très sévère sur la qualité des denrées alimentaires en vente ou à destination de Tivaouane. 'C'est très important, surtout le lait chinois.

Parce qu'il y a des gens qui profitent que ce genre d'évènement pour se faire de l'argent avec des produits douteux', ajoute-t-il. De fait, le Magal de Touba et le Gamou de Tivaoauane sont l'occasion pour certains commerçants véreux d'écouler des produits alimentaires périmés à bas prix.

C'est le cas notamment de cannettes de boisson. Ces produits viennent des pays voisins sans qu'on ne sache les conditions de fabrication. Dans ces produits alimentaires, il y a beaucoup de contrefaçons. Le ministre de l'Intérieur a demandé aux forces de l'ordre d'être fermes également à propos des abattages clandestins.

28 février 2009

GAMOU DE TIVAOUANE : L’heure des derniers réglages

La 107ème édition du Gamou de Tivaouane aura lieu au début du mois de mars prochain. A cet effet, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, a présidé hier, la réunion nationale sur le sujet. C’était en présence du porte-parole de la famille Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy.

1240868_1617931La rencontre a donné l’occasion aux organisateurs et aux acteurs impliqués de passer en revue toutes les actions à mener pour un succès du Gamou Le porte-parole de la famille Sy a transmis les salutations, remerciements et prières du Khalife général des Tidianes, Serigne Mouhamadou Mansour Sy « pour tous les efforts consentis par l’Etat en direction de ce Gamou et qui doivent contribuer au succès éclatant que nous entendons imprimer à cette manifestation religieuses ». Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, a assuré que toutes les dispositions sont prises « et que celles en voie de l’être le seront bien avant le démarrage du Bourde ». Pour lui, le Gamou est un évènement dont la force réside dans la célébration de la naissance du Sceau de l’Islam (Psl) Le ministre d’Etat a aussi fait savoir que la caractéristique dominante de cet évènement réside dans le fait qu’il permet aux nombreux musulmans de revisiter la vie et l’œuvre de Maodo « une œuvre tempérée par sa célèbre Mimiya ». Il a néanmoins dit aux représentants du Khalife général des Tidianes que ce Gamou 2009 va se dérouler dans un contexte particulier marqué par la crise mondiale qui n’épargne personne, ainsi que la tenue prochaine des élections locales.

« Et c’est à nous gouvernants de solliciter des prières pour atténuer cette crise et un climat apaisé pour les élections ». Cheikh Tidiane Sy n’a pas manqué de préciser que toutes les dispositions seront prises pour la réussite du Gamou.

Pour le Gouverneur de Thiès, Mohamed Fall, les conclusions du Conseil régional de développement tenu à cet effet ont mis à jour les besoins exprimés par les organisateurs. De la sécurité au service d’Hygiène, en passant par les autres secteurs impliqués (sociétés concessionnaires, Elevage, Hydraulique, Santé, Commerce, Assainissement, Eaux et Forêts).

Et le colonel Mamadou Diouf, commandant de la Légion centre, de souligner que 2.000 éléments (gendarmes et Gmi) seront déployés pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans la ville sainte de Tivaouane.

Des médicaments seront mis en place à temps et en quantité suffisante, ainsi que la mise en place de postes de secours à l’intérieur de la ville, pour le volet sanitaire. Pour le compte du secteur de l’Hydraulique, Omar Ndiaye a assuré que des camions-citernes seront mis à la disposition des organisateurs, tout comme le feront les sapeurs-pompiers et les services des Eaux et Forêts.

Il est aussi prévu par le service de l’assainissement des camions de vidange, des toilettes mobiles. Tivaouane sera mise hors délestage 15 jours avant le Gamou et 5 jours après. La société distributrice de l’énergie a aussi promis de mettre en place des groupes électrogènes de 800 kVa, d’entretenir le réseau tout en procédant à son extension et d’envoyer des agents en renfort aux équipes de Thiès-Tivaouane.

Le maire de la ville, Elhadji Malick Diop, n’a pas voulu être en reste, en assurant que des opérations de délocalisation de certains sites seront menées pour permettre une fluidité de la circulation dans la ville.

Babacar DIENG
Source Le Soleil

27 février 2009

Sénégal: Couverture médicale et sanitaire du Gamou 2009 - Le dispositif multisectoriel mis en se

Source Sud Quotidien

1022 agents composés de médecins, de spécialistes, de sages-femmes, d'agents d'hygiène et de secouristes, quelque 26 ambulances requises, une dotation de médicaments d'un coût de 30 millions de, une mise en service d'un wagon et d'un hélicoptère médicalisés, une mise en alerte des principales structures sanitaires de la région et le déroulement d'un grand plan de communication.

Telles sont les diverses initiatives envisagées pour assurer une bonne couverture médicale et sanitaire de l'édition 209 du Gamou de Tivaouane. Au bout du compte, l'objectif du département du Dr Safiétou Thiam est d'assurer une prise en charge médicale sans restriction aux pèlerins.

A moins d'une dizaine de jours de l'édition 2009 du Gamou de Tivaouane, le Dr Safiatou Thiam a assuré de la disposition de ses services à assurer une couverture médicale de qualité pour l'événement religieux. En visite de travail dans la capitale du Tidjanisme, le ministre de la Santé a fait part, de concert avec les autorités médicales et sanitaires de la région, des différentes initiatives de couverture médicale mises en à "uvre dans le cadre de cet événement qui célèbre la naissance du Prophète Mouhamed (PSL).

Le ministre a dit miser particulièrement sur la prévention pour une bonne couverture médicale du Gamou 2009, avec le déroulement d'un « grand plan de communication pour éviter les maladies à potentiel épidémique et les accidents de circulation ».

Au-delà des grandes rencontres religieuses, la campagne de prévention doit ainsi amener les populations à adopter les comportements préventifs nécessaires dans la vie de tous les jours, a expliqué le Dr Safiatou Thiam en rappelant que ,lors du Magal, les accidents de la circulation ont causé beaucoup de problèmes aux agents de santé. « On va développer cette campagne de prévention pour amener les populations à se protéger et à protéger leur santé, mais aussi à adopter un comportement sécuritaire dans la circulation » a soutenu de fait le ministre lors d'une réunion préparatoire tenue à la Brigade régionale du service d'hygiène de Tivaouane.

L'objectif « zéro cas de choléra » est aussi dans les tablettes du ministère avec les services déconcentrés, même si Tivaouane n'a pas enregistré de cas lors de l'édition 2008. En plus des dispositions curatives prises avec une dotation en médicaments (génériques et spécialités) d'un coût de 30 millions de francs, le ministère de la Santé a aussi décidé d'apporter une autre « innovation » avec la mise en place des services préventifs de dépistage des maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies bucco-dentaires.

A moins d'une dizaine de jours de l'édition 2009 du Gamou de Tivaouane, le Dr Safiatou Thiam a assuré de même que les différents services impliqués dans la couverture médicale et sanitaire de l'événement étaient à pied d' oeuvre depuis la fin de l'édition précédente pour évaluer les actions à reconduire et celles à améliorer pour une meilleure prise en charge des pèlerins.

Ainsi est-il du côté du Service national d'hygiène qui est à 50% de ses objectifs, grâce à l'action de ses agents qui ont commencé depuis le 17 février à traiter les lieux d'habitation, les lieux de grande cuisine pour sensibiliser les populations sur les mesures de salubrité à prendre,. Dans cette même mouvance d'une prise en charge médicale et sanitaire sans failles du Gamou, six structures médicales fixes et 30 postes médicaux avancés ont été installés au niveau des endroits stratégiques, y compris les nouveaux quartiers et les Champs de course en plus du Camion hôpital du ministère de la Santé.

Ce dispositif sera renforcé par la mise en service d'un wagon médicalisé de la Croix rouge et d'un hélicoptère médicalisé pour les évacuations sanitaires vers les hôpitaux de Thiès, le centre de santé de Mékhé et un camion médicalisé positionné à Pout, des structures dont la mise en alerte a été déclenchée.

Ce dispositif multisectoriel, coordonné par le médecin chef de la région médicale, Pape Amadou Diack, mettra en service quelque 1022 agents composés de médecins, spécialistes, sages-femmes, agents d'hygiène, secouristes.

25 février 2009

Tivaouane : Safiatou Thiam mise sur la prévention pour une bonne couverture du Gamou

artoff52658Tivaouane, 25 fév (APS) – Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Safiatou Thiam, mise sur la prévention pour une bonne couverture médicale du Gamou 2009 à Tivaouane, avec le déroulement d’un ‘’grand plan de communication pour éviter les maladies à potentiel épidémique et les accidents de circulation’’.

‘’On va développer cette campagne de prévention pour amener les populations à se protéger et à protéger leur santé, mais aussi à adopter un comportement sécuritaire dans la circulation’’ a soutenu le ministre mercredi à Tivaouane, lors d’une réunion préparatoire tenue à la Brigade régionale du service d’hygiène.

Au-delà des grandes rencontres religieuses, la campagne de prévention doit amener populations à adopter ces comportements préventifs dans la vie de tous les jours, a expliqué Safiatou Thiam, rappelant que lors du Magal, les accidents de la circulation ont causé beaucoup de problèmes aux agents de santé.

L’objectif ’’zéro cas de choléra’’ est aussi dans les tablettes du ministère avec les services déconcentrés, même si Tivaouane n’a pas enregistré de cas lors de l’édition 2008.

De plus, même si des dispositions curatives sont prises avec une dotation en médicaments (génériques et spécialités) d’un coût de 30 millions de francs, le ministère de la Santé a aussi décidé d’apporter une autre ‘’innovation’’ avec la mise en place des services préventives de dépistage des maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies bucco-dentaires.

Cela, a encore dit selon le ministre de la Santé, pour permettre aux populations qui viennent à Tivaouane, même si elles ne sont pas malades, de connaître leur état de santé et d‘avoir toutes les informations nécessaires.

Venue constater le travail de préparation de l’édition 2009 du Gamou à dix jours de l’événement, Safiatou Thiam a affirmé que ‘’tout se passe très bien, les services sont à pied d’œuvre depuis la fin de l’édition précédente pour évaluer, voir les actions à reconduire et celles à améliorer’’.

Ainsi le service national d’hygiène est à 50% de ses objectifs, puisque les agents ont commencé depuis le 17 février à traiter les lieux d’habitation, les lieux de grande cuisine pour sensibiliser les populations sur les mesures de salubrité à prendre.

Pour le médecin chef de la région médicale, Pape Amadou Diack, six structures médicales fixes et 30 postes médicaux avancés ont été installés au niveau des endroits stratégiques y compris les nouveaux quartiers et les Champs de course en plus du Camion hôpital du ministère de la Santé.

Un wagon médicalisé de la Croix rouge et un hélicoptère médicalisé pour les évacuations sanitaires sont aussi prévus dans le dispositif avec la mise en alerte des hôpitaux de Thiès, le centre de santé de Mékhé et un camion médicalisé positionné à Pout, selon le médecin chef de la région médicale.

Les services de santé des Forces armées ont été aussi mis à contribution avec un camp hôpital qui sera installé prés des cimetières, a annoncé le médecin Ccef, coordonnateur du dispositif multisectoriel de 1022 agents composés de médecins, spécialistes, sages-femmes, agents d’hygiène, secouristes …

Dans ce registre de la couverture médicale, 26 ambulances sont prévues et sont réparties entre les structures médicales fixes, les postes médicaux avancés et les axes routiers.

Juste après la réunion, la délégation du ministre de la Santé, accompagnée du gouverneur et des autorités médicales de la région de Thiès, a été reçue par Abdou Aziz Sy Junior, porte-parole de la famille du khalife avant d’être reçue par le khalife lui-même qui a formulé des prières.

Abdou Aziz Sy Junior a dit sa satisfaction au ministre de la Santé pour toutes les dispositions prises par ses services afin d’assurer une bonne couverture du Gamou qui célèbre la naissance du Prophète Mouhamed (PSL).

25 février 2009

Samuel Sarr à Tivaoune, Ndiassane et Thiénéba

Le Sénégal est à l’heure des célébrations des Magal et Gamou en hommage aux saints hommes qui ont marqué la marche de l’islam. Pour le Magal, il s’agit de fêter religieusement l’honneur de Sérigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba et pour le Gamou, il consacre la naissance du prophète Mohamed (psl).

artoff51725Ces évènements religieux sont une grande occasion pour les populations de démontrer leur détermination religieuse. C’est aussi l’occasion pour les autorités gouvernementales de se rapprocher des populations en leur fournissant les conditions favorables pour vivre l’événement.

Chaque année, le Gouvernement envoie des délégations différentes aux différentes manifestations religieuses observées à travers le pays. Durant le Magal passé, malgré les promesses gouvernementales de tout faire pour la réussite de l’événement, un certain nombre de tares ont été observées.

C’est pour cette raison qu’il y a eu des problèmes d’eau, d’électricité et autres. Aujourd’hui, pour sans doute parer à une répétition des mêmes problèmes pour cette date du Sceau des Prophètes, Mouhamed (psl), le Gouvernement a anticipé sur l’évènement.

C’est dans cette perspective que la visite du ministre de l’Energie, Samuel Sarr, est annoncée pour mercredi prochain dans les cités religieuses  de

Le ministre de l’Energie Samuel Sarr

Tivaouane, Ndiassane et Thiénaba, dans le cadre de la préparation du Gamou 2009. Cette visite du ministre de l’énergie permettra de procéder aux derniers réglages relatifs aux questions d’électricité pour une réussite de l’évènement.

25 février 2009

GAMOU 2009. Route Touba Toul-Tivaouane. La colère de Abdoul Aziz SY Junior : " 20 ans de promesses, aucune action concrète jusqu

(APS) - Le porte-parole du khalife général des Tidjanes, Serigne Abdoul Aziz Sy, a plaidé mercredi pour la construction de la route Touba Toul-Tivaouane, une doléance vieille de 20 ans et qui demeure toujours à l’état de promesse.

Gamou_2008_40pgS’exprimant lors de la réunion nationale sur le Gamou de Tivaouane, le marabout a souligné que la réalisation de cette infrastructure constitue une préoccupation pour la cité religieuse.

Le porte-parole de Serigne Mansour Sy explique que la ville ne dispose pas de suffisamment voies de sortie permettant aux nombreux pèlerins qui viennent assister au Maouloud d’en sortir une fois la manifestation religieuse terminée.

‘’Après le Gamou, il est difficile de sortir de Tivaouane’’, a-t-il déclaré, rappelant que cela fait maintenant 20 ans que la doléance a été portée auprès de l’Etat.

Selon le marabout, à chaque fois des promesses sont faites. Mais aucune action concrète n’a jusque-là été notée, a-t-il déploré.

Pourtant, cette voie de communication devrait jouer un rôle capital, si l’on en croit le porte-parole du khalife général des Tidjanes.

Outre le fait qu’elle rendra plus fluide la circulation dans la ville religieuse, le marabout souligne qu’elle va traverser plusieurs villages et relier Tivaouane à Khombole.

Devant cette situation, le ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, a promis d’être l’interprète de la cité religieuse auprès du président de la République, Abdoulaye Wade.

L’Agence autonome des travaux routiers (AATR) indique en effet qu’elle ne dispose pas pour le moment des fonds nécessaires pour le bitumage de la route.

Néanmoins, elle a annoncé qu’une piste sera construite sur l’itinéraire Touba Toul-Tivaouane, en attendant l’obtention des fonds nécessaires à la construction d’une route goudronnée.

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